Être ingénieur·e, cadre ou technicien·ne chez CGI aujourd’hui consiste, de plus en plus, à être le porteur et le garant de l’idéologie patronale, à jouer le rôle que la direction tente de nous imposer, à nous sentir responsable de la mise en oeuvre de directives imposées. Nous sommes supposé·e·s laisser au vestiaire nos convictions profondes, notre liberté de pensée et d’opinion, nos droits citoyens les plus fondamentaux.
Au fur et à mesure que les conditions sont créées pour précariser la situation des salarié·e·s, l’exigence d’adhésion à la politique de l’entreprise est de plus en plus forte. Le patronat pousse pour que le contrat de travail passe d’une mise à disposition de moyens pendant un temps donné, à une obligation de résultats quasi-permanente. Nous devrions non seulement engager notre savoir-faire au service de l’entreprise mais également «un savoir-être» prédéfini par une charte « éthique » ! Quelle est donc cette « éthique » qui vise à priver l’individu de son libre arbitre pour le transformer en exécutant sans aucun droit statutaire ?
Nous nous reconnaissons comme des salarié·e·s au même titre que les autres, même si nos fonctions, nos niveaux de responsabilités, notre technicité et notre rôle dans l’organisation du travail nous confèrent une spécificité. La CGT propose un statut assurant à chacun·e des droits et libertés garantis collectivement, le plein exercice de son métier et de ses responsabilités sociales.
C’est l’objet de cet « autre rêve » pour CGI !
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