Dévoyant notre aspiration à l’autonomie, le management actuel a favorisé notre isolement et des formes de mises en concurrence. La course sans fin à la performance a des conséquences sur notre santé physique et mentale. La pression générée par les rythmes, les objectifs à tenir, les restructurations permanentes, l’absence de marge d’expression et de libre arbitre, les mises au placard constituent des facteurs de souffrance des managers et des managé·e·s. Ce phénomène se généralise avec des conséquences tragiques pour les salarié·e·s. L’éloignement des centres de décision, les directions insaisissables, l’absence d’interlocuteur, le fait de nier les conflits ou de laisser perdurer les incompréhensions, participent au phénomène.